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  • Faut-il donner la parole aux indépendantistes catalans?

    Ce matin à 11h le club suisse d ela presse va accueillir une dizaine de représentants indépendantistes mais démocratiquement élus du gouvernement et du parlement de Catalogne qui viennent à Genève pour s'adresser au Conseil des Droits de l'Homme. Faut-il leur donner la parole? Ou faut-il au contraire les empêcher de s'exprimer? A mon avis oui, surtout dans la patrie de Rousseau et de Voltaire.
    Voici l'échange que j'ai eu cette nuit avec un de leurs opposants. Qu'en pensez-vous? le sujet est chaud et votre avis m'intéresse.

    Message: Madame, Monsieur,
    Avec le Comité Catalunya peuple d’Espagne, sis à Lausanne, présent dans cinq pays, dont des capitales telles que Bruxelles et bien entendu Barcelona, nous enquêtons sur l’étendue de la fracture sociale qui frappe l’autonomie catalane et sur ses causes. C’est ainsi que nous avons relevés les méthodes de voyous telles la discrimination linguistique, l’établissement de listes d’opposants, l’apologie la haine, l’encouragement d’une police politique et de groupe d’intimidation et de casseurs que l’on nomme à mauvais escient les Comité de défense de la République (CDR). Nous avons constaté également une tentative de coup d’état institutionnel survenu le 6 et 7 septembre 2017 ainsi que des détournements de fonds publics à des fins de propagande.
    Or il s’avère que vous invitez, à la stupéfaction de beaucoup - dont certains de vos membres m’ont déjà indiqué qu’ils allaient démissionner - deux protagonistes principaux des faits relatés. Soit Madame Marta Rovira et Monsieur Carles Puigdemont.
    Vous comprendrez notre étonnement. Ce message fait également l’objet d’un communiqué de presse tant en Espagne qu’en Suisse.
    Avec nos cordiaux messages
    François Meylan


    Voici ma réponse:

    Cher Monsieur
    Comme vous le savez, en Suisse, la liberté d’opinion et d’expression est garantie par la Constitution fédérale.
    Dès lors il est de notre devoir de l’accorder à celles et ceux qui en sont privés, quelles que soient leurs opinions politiques, leur couleur de peau ou leur origine sociale.
    Je craindrais le pire ces valeurs venaient à être bafouées dans notre pays parce que certains voudraient refuser aux autres ce qu’ils revendiquent pour eux-mêmes
    Cordialement
    Guy Mettan