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Fumée blanche à la Tour Baudet!

Il aura fallu 12 heures de débats à la commission des finances mercredi dernier pour accoucher d'un budget. Mais au moins a-t-on abouti à un résultat acceptable.

Avec un boni de 66 millions au lieu d'un déficit de 120 millions, les choses se présentent enfin sous un jour meilleur pour les Genevois. Grâce au bond prodigieux des recettes fiscale surtout.

D'un côté, les collaborateurs de l'Etat toucheront leur indexation et leurs primes, ce qui n'est que justice après des années de vaches maigres et une différence salariale qui s'accentue avec le privé, en plein boom.

Et de l'autre, une majorité de députés a voulu maintenir une certaine pression sur le Conseil d'Etat en l'incitant à poursuivre les efforts de réduction du nombre de fonctionnaires et la baisse des dépenses générales annoncés dans le discours de Saint-Pierre. A Genève, le retour aux vaches grasses est toujours pernicieux car il démultiplie les exigences de tous : syndicats, services, subventionnés, députés à la solde d'intérêts catégoriels redoublent d'efforts pour accroître leur part de gâteau.

C'est pour éviter de retomber dans les mauvaises habitudes et signifier que le retour aux bénéfices ne doit pas être une incitation aux gaspillages que le budget dépenses a été réduit d'une trentaine de millions. Une pilule point trop amère puisqu'elle représente à peine 0,5% du budget de l'Etat.

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