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Oui au vote par internet

Le 8 février prochain, nous sommes appelés à voter sur un sujet d'importaqnce mais dont on parle remarquablement peu: le vote électronique. Personne dans le débat sur le vote par internet ne souligne l’amélioration qu’il représente par rapport à la situation actuelle. Le vote postal est apprécié à juste titre, mais au fond personne ne peut dire si nos votes arrivent à bon port. Savez-vous qu’à chaque votation, des bulletins arrivent le lundi qui suit le dépouillement ? Cela dans l’indifférence générale.

Et les locaux de vote nous ont hélas habitués à quelques surprises désagréables, bulletins mal étiquetés ou mal comptés, qui montrent les limites d’un système de milice pour une opération lourde et complexe comme peut l’être une votation.

Il arrive assez souvent que l’on ait le même jour divers objets fédéraux, plusieurs objets cantonaux et des objets communaux dans certaines de 45 communes du canton. Ajoutez à cela que pour les objets communaux, les étrangers peuvent voter, et vous aurez une bonne idée de la complication que représente la mise sur pied et le dépouillement rapide et exact d’un scrutin.

Dès lors, refuser la facilité apportée par la technique, qui n’altère en rien les droits politiques, serait incompréhensible. sans compter que, entre autres bénéfices, le vote par internet fera baisser les recours aux tribunaux contre les résultats électoraux dont certains Genevois sont si friands.

Quant aux risques de fraudes, auxquels les opposants sont particulièrement sensibles, ils ne sont pas plus élevés qu'avec la méthode traditionnelle. Après tout, n'est ce pas grâce aux découvertes faites par les pyhsiciens genevois que Genève est devenue l'un des leaders mondiaux en matière de cryptographie quantique? Le vote par internet sera une excellente occasion d'appliquer des procédés du "terroir".

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