Penelope Fillon, loyale jusqu’au bout !
Au début de l’affaire Fillon, comme tout le monde, j’ai été choqué. Comment cet homme qui prêchait l’intégrité avait-il pu engager sa femme et la payer 900 000 euros sur les deniers publics pour un emploi présumé fictif, et à tout le moins discutable ?
Puis, les semaines passant sans que le harcèlement des médias et de la justice ne faiblisse malgré l’absence de preuves ou d’éléments nouveaux, le doute et le malaise ont grandi.
Pourquoi cet acharnement contre cet homme – et surtout contre cette femme – qui n’avaient rien fait d’autre que ce font des dizaines de députés français de tous bords sans provoquer aucun émoi ? Et pourquoi les 120 000 euros de frais de bouche intempestifs d’Emmanuel Macron ont-ils passé comme une lettre à la poste sans susciter le moindre intérêt médiatique ?
Une fois de plus, le comportement à deux vitesses des médias et de la justice est en cause. Et au-delà, l’énorme hypocrisie sélective qui consiste à s’indigner contre un comportement légal mais moralement critiquable et à absoudre un comportement illégal mais moralement plus admissible.
Quand la morale l’emporte sur la légalité dans une République, il y a pourtant du souci à se faire pour l’état de droit.
Mais le principal de cette affaire n’est pas là : elle est dans l’énorme et abjecte injustice faite à Penelope Fillon, qui porte décidément bien son prénom.