Et enfin vint la deuxième vague tant attendue
On l’annonçait depuis juin, on l’attendait, on l’espérait même, et enfin elle vint, la fameuse deuxième vague. Il fallait voir avec quelle gourmandise les apôtres du désastre, les jouisseurs de la catastrophe, les prophètes du malheur ont pu se délecter en voyant enfin les courbes des « contaminations » prendre l’ascenseur.
Certes, la courbe des hospitalisations en soins intensifs, et celle des décès (mais on ne s’en plaindra pas), restent encore désespérément poussives. Mais qui sait, avec un peu de chance, elles finiront par bouger elles aussi.
Car il ne faudrait tout de même pas que les « complotistes », les « coronasceptiques », les rebelles du masque et du confinement, ou simplement les citoyennes et les citoyens qui posent des questions sur la gestion de cette crise et la prise du pouvoir par une nouvelle classe d’experts sanitaires et de politiciens ravis de pouvoir à nouveau serrer la vis à la population et justifier l’état d’urgence, puissent avoir raison.
Il s’en est fallu d’un cheveu !
Or donc nous voici à nouveau à deux doigts du confinement. On risque d’entrer dans ce nouvel hiver comme on était sorti du précédent, avec la trouille au ventre, les délateurs debout derrière leurs rideaux, les justiciers du net et des médias prêts à dégainer leurs tweets et leurs statistiques vengeurs contre les potentiels hérétiques.
Préparons les bûchers, on trouvera bien des victimes à immoler.
J’exagère ? A peine.