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  • Un pour 7 milliards

    La campagne pour l’élection du nouveau secrétaire général de l’ONU monte en puissance. Le choix du Monsieur Nations Unies - puisqu’il n’y a encore jamais eu de Madame - est opaque et peu démocratique, réservé qu’il est aux cinq membres permanents du Conseil de sécurité. Une campagne publique en faveur de l’ouverture a donc été lancée par diverses organisations à l’enseigne de www.1for7billions.org. Principaux griefs : il n'y a aucune description de poste ; il n'y a aucun examen public des candidats ; la « liste courte » du Conseil de sécurité ne contient qu'un seul nom ; des accords sont conclus en coulisses ; aucune femme n'a jamais occupé le poste. En principe, le témoin devrait être transmis à un/e Européen/ne de l’Est. Une douzaine de candidats sont sur les rangs. Quelques noms suisses ont été avancés, mais pas celui du meilleur candidat. Faites vos jeux !


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    →En attendant une ou une secrétaire général/e suisse, Genève se bat sur tous les fronts pour faire connaitre l’importance de l’ONU en Suisse profonde. Le patron de l’ONU, Michael Moeller, mouille sa chemise aux côtés de la Fondation pour Genève, du canton et de la Confédération pour répandre la bonne parole dans les campagnes alémaniques. Ces derniers jours, il était au Grutli, à Zoug et à Kreuzlingen. Le 9 et le 11 juin, il sera à Poschiavo et Lugano. Les enjeux sont importants : il faut que le Parlement adopte le message sur la Genève internationale et les crédits qui vont avec, notamment pour la rénovation du Palais des Nations.

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  • A quand la fin du journalisme embarqué?

    La guerre en Afghanistan, mais surtout l'invasion et la destruction de l'Irak sous des prétexte mensongers et, depuis un an, les manigances des Etats-Unis et de l'Union européenne en Ukraine ont consacré le triomphe du journalisme embarqué: de Washington à Bruxelles, de Paris à Zurich, les médias dominants sont formatés et drillés pour réciter inlassablement le même discours: l'OTAN c'est le bien, la Russie c'est le mal. L'Europe, c'est la paix, la démocratie et la liberté, les autres, c'est la guerre, l'expansionnisme et l'oppression.
    Partout, du New York Times à la NZZ, ce sont les mêmes experts stipendiés par des fondations conservatrices proches des lobbies militaires américains qui dispensent le même discours contre la Russie, la Chine, l'Iran et autres prétendues puissances non-démocratiques, alors qu'ils ménagent des amis aussi peu recommandables que la dictature médiévale saoudienne, qui asservit les femmes, condamne à mort les homosexuels et subventionne les mouvements terroristes sunnites que l'Occident bombarde par ailleurs en Syrie!
    Sauf que, paradoxe inouï, il est aujourd'hui plus facile de se rendre en Tchétchénie ou en Crimée pour y réaliser un reportage auprès des populations indigènes qu'en Afghanistan pour y donner une autre vision que celle prédigérée par les professionnels de la communication des armées d'occupation!
    Cherchez l'erreur.

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    Lien permanent Catégories : Général