Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Planète bleue - Page 48

  • Planète bleue pour Genève

    Réchauffement climatique accéléré, effondrement de la biodiversité, consommation effrénée des ressources naturelles et humaines, inquiétude croissante de la jeunesse, tensions internationales préoccupantes, inégalités sociales qui explosent, surendettement public et privé et accumulation de montagnes d’argent improductif, dont les banques ne veulent même plus.
    Planète bleue, le mouvement que je souhaite représenter à cette élection nationale, veut se consacrer à l’essentiel. Il souhaite notamment favoriser la transition vers une économie mieux maitrisée, moins axée sur l’hyperconsommation et la croissance à tout prix, et promouvoir une agriculture, d’une industrie et de services plus locaux et moins gourmands en ressources et en importations polluantes, en concertation avec les entrepreneurs et les paysans. C’est avec eux, et non contre eux, qu’il faut trouver des solutions. Nous sommes convaincus que la Suisse, et Genève en particulier, ont tous les atouts pour mener ce combat.
    Planète bleue souhaite également mieux répartir les richesses et améliorer les conditions de production dans les pays du sud, ne serait-ce que pour limiter les causes des migrations qui sont toujours sources de tensions dans les pays d’accueil.
    Enfin, Planète bleue milite également en faveur d'un Conseil fédéral et d’une Europe qui gouvernent au lieu de gérer, et qui soient beaucoup plus actifs, non seulement en matière de préservation de la nature, mais aussi en matière de sécurité, de santé et de protection de la population, et qui soient porteurs d'initiatives en faveur d'une meilleure prise en considération du droit et de la justice en Suisse aussi bien qu’à l’étranger.
    Le programme tient en 10 principes : 1/Maîtriser une croissance devenue folle et favoriser la transition vers une économie douce (aéroport, transports, gaspillages et déchets); 2/Préserver le climat et la biodiversité; 3/Respecter les animaux et manger plus sain; 4/Aider les migrants mais pas les migrations. (Tous les êtres humains en détresse doivent être aidés mais la migration en tant que résultat de l’exploitation de la misère, du pillage et de la mauvaise gouvernance doit être combattue); 5/Taxer les transactions financières et les robots plutôt que le travail; 6/Assurer une santé abordable et équitable pour tous; 7/Défendre une Suisse démocratique dans une Europe indépendante et souveraine; 8/Soutenir un Conseil fédéral qui décide et un Parlement qui légifère en toute indépendance; 9/Conserver une société équilibrée, fière de ses racines et confiante dans l’avenir; 10/Considérer la nature, l’air, l’eau et le patrimoine culturel comme des biens communs inaliénables. (Cf. www.planetebleue.ch).
    Quant à la méthode, elle se veut simple : un budget limité ; une démarche en accord avec les buts affichés : pas de lobbies, pas de dépenses extravagantes, marche à pied ! Avec, à la clé, une bonne chance d’être élu en partant groupé avec la coalition du centre.
    Et comme il faut commencer par un engagement concret, vous retrouverez tous les jours sur ce blog, à partir de demain, les étapes de la première partie de mon tour du Valais à peid et en solitaire. A demain!

  • Pourquoi Planète bleue

    Première étape
    Tour du Valais à pied
    23 juillet 2019
    LE PAS FAIT LE CHEMIN. C’est avec ce viatique que je commence mon tour du Valais à pied et en solitaire. Cette formule a guidé toute ma vie et je compte bien m’en inspirer pour affronter les difficultés et maux divers qui m’attendent sur cette longue route. Ça fait quelques années que je marine ce projet de renouer avec mon canton d’origine, la nature et les montagnes, en retrouvant des sensations perdues depuis l’enfance. Le moment est venu de passer à l’action, avec une petite pointe de trac quand même: serais-je capable de marcher 5 à 8 heures par jour sur des pentes aussi raides? On est loin du petit jogging hebdomadaire! L’idée est de partir de la frontière française au bord du Lac Léman et de remonter la vallée sur la rive gauche jusqu’à la Furka et de la redescendre côté bernois jusqu’à Morcles, en deux étés et une cinquantaine de journées. Objectif 2019: une vingtaine d’étapes, de Saint-Gingolph au Val d’Anniviers.
    Parti de Saint-Maurice, le train arrive en gare de Saint-Gingolph vers 9h, descente au bord du lac, selfie, visite au Monument aux morts, en mémoire des fusillés et de l’incendie du village français du 23 juillet 1944 par les SS d’Annemasse, dont on fête le 75e anniversaire de la tragédie aujourd’hui même. La solidarité franco-suisse avait alors joué à fond et la grande majorité des familles française avait alors été accueillie en Suisse avant l’arrivée des troupes allemandes.
    Montée le long de la Morge par le chemin et la route ombragée du Frenay, côté suisse, avec arrêt aux nombreuses fontaines d’eau fraîche. Novel est sur la droite. A midi, arrivée à l’alpage de l’Au de la Morge. Échange avec les employés: la fromagère, qui doit être portugaise, et deux jeunes gens, un Espagnol et un Roumain, qui s’occupent des bêtes. Je leur achète un fromage d’alpage frotté au marc et un verre de limonade pour accompagner mon bivouac. Je leur explique que j’avais campé ici même au début des années 1970, il y a une cinquantaine d’années, avant de nous lancer à l’assaut des pointes savoyardes, juste en face! On était en juin, il faisait frais et humide, et on ne parlait pas de canicule!
    Depuis début juillet, la chaleur et la sécheresse frappent si fort que les propriétaires hésitent à redescendre, faute d’eau et d’herbe. Les bêtes se sont d’ailleurs mises au frais dans la forêt. Difficile de comprendre ceux qui nient le réchauffement climatique et qui ergotent pour savoir s’il est d’origine humaine ou naturelle. Vu d’ici, peu importent les causes, influence des taches solaires ou émissions industrielles de CO2, les effets sont les mêmes et les dégâts sur les sapins qui crèvent de soif et les herbages qui roussissent en début d’été déjà, très inquiétants.
    La montée au col de la Croix est raide et le soleil tape fort. Pauses pour boire en chemin, discussion avec une jeune Française de Nangy, absolument ravissante mais fort légèrement équipée, qui redescend, malheureusement... Arrivée au Col de La Croix puis à Lovenex et son petit lac vert, avec vue échancrée sur le Lac Léman et Montreux: magique! Puis montée au Pas de Lovenex et longue descente sur Tanay par l’alpage de Loz, face aux Cornettes de Bise.
    Ma crampe à la jambe droite me fait horriblement mal à la descente.
    Enfin arrivé à Tanay, le premier hôtel affiche complet mais le second, la Vouivre de Nicole Niquille, est encore libre. L’hôtesse, Esther, me reconnaît. Nous nous étions rencontrés à Sarajevo en 1993 lorsqu’elle était au CICR et que je visitais la ville en guerre avec une délégation de journalistes et d’intellectuels français. Son mari, cuisinier, a étudié au Collège des Missions du Bouveret, tout comme moi. Le chalet a conservé son petit air népalais, avec ses drapeaux de prière et ses petites recettes himalayennes. Nicole a émigré du côté de Fribourg, où elle tient toujours des restaurants d’alpage, et continue à soutenir son hôpital au Népal, mais son esprit reste.
    Baignade dans le lac, juste frais comme il faut: un vrai délice après ces six heures de marche, avant de prendre le repas, excellent d’ailleurs, sur la terrasse aux grosses tables de bois, face au lac. Que du bonheur, dirait un ancien conseiller d’Etat genevois!
    A 21h, la terrasse se vide et les randonneurs partent se coucher tandis que les habitués font la fermeture...

  • Conseil national: « Pourquoi je me lance ! »

    Chers amis,

    Comme vous le savez, je siège au Grand Conseil comme député indépendant depuis le début du mois d'avril. En effet, je n'ai pas souhaité pour l'instant rejoindre un autre parti et préfère poursuivre mes activités politiques en profitant de cette nouvelle liberté.

    C'est dans cet esprit que je souhaite participer à la campagne aux élections fédérales qui auront lieu le 20 octobre prochain comme candidat indépendant au Conseil national. Je suis en train de recueillir les 200 signatures de citoyennes et citoyens suisses inscrits au registre électoral de Genève nécessaires au dépôt de cette candidature. N'hésitez pas à prendre contact avec moi si vous souhaitez vous y associer.

    Le mouvement que je souhaite incarner s'appelle "Planète bleue" et, comme son nom l'indique, il entend mettre l'accent sur la défense de l'environnement, la lutte contre le réchauffement climatique, le combat pour la biodiversité, la préservation de l'eau, des forêts, des sols et de l'air. L'idée est aussi de favoriser la transition vers une économie moins axée sur la croissance à tout prix et de favoriser une agriculture, une industrie et des services plus locaux et moins gourmands en importations polluantes.

    Planète bleue souhaite également mieux répartir les richesses et améliorer les conditions de production dans les pays du sud, ne serait-ce que pour limiter les effets des migrations qui sont toujours sources de détresse sociale.

    Face aux tensions croissantes qui agitent notre monde, Planète bleue milite également en faveur d'un Conseil fédéral qui gouverne au lieu de gérer, et qui soit beaucoup plus actif, non seulement en matière de préservation de la nature, mais aussi en matière de sécurité, de santé et de protection de la population, et qui soit porteur d'initiatives en faveur d'une meilleure prise en considération du droit et de la justice dans les relations internationales.

    Un programme plus détaillé sera mis en ligne à partir de la fin juillet sur le site www.planetebleue.ch.

    Pour le reste, je reste fidèle aux valeurs et aux convictions qui ont été les miennes jusqu'ici. Le cas échéant, je suis prêt à en parler de vive voix avec vous si vous le souhaitez.


    079 449 25 70 – guy.mettan@gmail.com