Genève au service de la paix et de la diversité
Tout à l’heure, tout près d’ici, nous avons tenu les Premières assises transfrontalières franco-valdo-genevoises en présence des élus de France et des cantons de Vaud et de Genève. Elles avaient pour but d’esquisser une nouvelle gouvernance pour la région, dont la Genève internationale est l’un des plus beaux fleurons. C’est pourquoi, ce soir, je suis particulièrement heureux d’accueillir les nombreuses personnalités de la Genève internationale que j’ai le plaisir de côtoyer depuis 12 ans, ainsi que tous les amis vaudois et français qui ont accepté de se joindre à nous.
La rencontre amicale de ce soir prend donc un relief singulier, d’une part parce qu’elle s’inscrit dans le cadre élargi de la collaboration franco-valdo-genevoise, et d’autre part parce qu’elle inaugure un événement qui n’arrive qu’une fois tous les dix ans, à savoir la journée portes ouvertes des Nations Unies. Pendant deux jours en effet, et pour la première fois depuis l’année 2000, Genevois, Vaudois et voisins français pourront, durant tout le week-end, découvrir quelques-unes des multiples facettes de la Genève internationale.
L’Office des Nations Unies à Genève, l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), le bureau régional du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et le Bureau International pour la Paix (BIP) ont organisé ces journées avec l’aide de la Confédération, du canton, de la Ville et d’organisations locales comme la Fondation pour Genève, l’association Agir et Mandat international.
L’idée est de suivre l’actualité puisque l’année 2010 est celle de la biodiversité et que le 5 juin tombe sur la Journée mondiale de l’environnement et le dimanche 6 juin sur le centenaire du Prix Nobel de la Paix attribué au BIP. La biodiversité sous tous ses aspects sera à l’honneur pendant toute la journée du samedi. Et le dimanche, une exposition photos (« Making Peace ») racontera, aux abords du Quai Wilson, les efforts déployés tout au long du XXe siècle ravagé par les guerres, par les défenseurs de la paix et par les ONG impliquées dans le mouvement pacifiste. Des débats, des tables rondes, des films, des expositions, des concerts et des jeux animeront les deux journées.
C’est également sous le signe de la biodiversité que l’OMPI a ouvert ses portes. Les visiteurs pourront découvrir les éléments fondamentaux de la propriété intellectuelle – brevets, marques, dessins et modèles, indications géographiques et droit d’auteur, pour n’en citer que quelques-uns – et comment la propriété intellectuelle œuvre à la promotion de l’innovation et de la créativité. La preuve par l’exemple avec une exposition sur les appellations d’origine suisses, les projets photovoltaïques ou la purification d’eau par l’énergie éolienne.
Comme l’a rappelé la célèbre primatologue Jane Goodall lors de son passage à Genève dans le cadre des Rendez-vous mondiaux de Genève, l’année de la biodiversité est une occasion de tirer la sonnette d’alarme: « J’ai honte de ce qu’on fait subir à notre planète et un découplage de l’homme et de son mode de vie matérialiste devient une nécessité vitale ».
Ladies and Gentlemen,
Liebe Gäste,
Queridos amigos,
Drugie Gaspada,
Tonight I would especially like to thank my good friend Mr. Sergei Ordzhonikidze, Director general of the UNOG, as well as Mr. Francis Gurry, Director of the World Intellectual Property Organization, Mr. Christophe Bouvier, Director of UN Environment Programme for Europe, and Mr. Colin Archer, Secretary General of the International Peace Bureau.
I’d like to end with a famous quote by former US president John Kennedy from a speech in 1961 to the UN: « Never have the nations of the world had so much to lose, or so much to gain. Together we shall save our planet, or together we shall perish in its flames. Save it we can – and save it we must – and then shall we earn the eternal thanks of mankind and, as peacemakers, the eternal blessing of God. »
Thank you very much for your attention.