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  • Les Russes veulent juste gagner les élections !

    Paradoxe : les prochaines élections présidentielles pourraient être les premières gagnées par les Russes eux-mêmes ! Jusqu’ici en effet, les élections n’ont pratiquement jamais amélioré le sort des Russes. Sous le régime tsariste, elles n’existaient pas. Durant l’ère soviétique, elles furent confisquées par les communistes et la nomenklatura. A l’époque Yeltsine, elles ont servi de paravent à une oligarchie qui a pillé le pays. Sous Poutine I et II et sous Medvedev, elles ont permis à la Russie de rétablir l’ordre et la stabilité mais sans réellement profiter aux citoyens en tant que tels.
    Or, pour la première fois de leur histoire, les Russes pourraient être les premiers gagnants, les principaux bénéficiaires des élections. Les événements de ces derniers mois sont en effet extraordinaires à plus d’un titre.
    Les dernières élections législatives et leur issue trop prévisible ont tout d’abord provoqué une mobilisation sans précédent de la société civile, qui a montré que, sous le couvert d’une apathie apparente, la société russe bougeait. Depuis les années 2000, cette société s’est en effet transformée, dans les villes notamment. Les gens sont plus riches, mieux éduqués et plus exigeants. A côté des oligarques et de la classe dirigeante, une classe moyenne est apparue, formée d’entrepreneurs, de professions libérales, de cadres et d’indépendants qui veulent participer à la vie politique et aux affaires de l’Etat. Les différents courants qui travaillent la société russe exigent une ouverture du jeu démocratique.

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  • Non au terrorisme du courriel

    On parle beaucoup et on se mobilise à grands renforts de milliards contre le cyber-terrorisme, l’islamo-terrorisme, le narco-terrorisme ou que sais-je encore. Mais que fait-on contre le terrorisme qui nous veut du bien, le terrorisme du courriel censé mettre les choses au point et qui met le feu aux poudres ? Ne coûte-t-il pas bien plus cher en stress, en surmenage et en absentéisme que les attaques de pirates et d’Anonymous contre des sites militaires ou d’entreprises ?
    Dimanche dernier, je m’apprêtai à entamer une promenade bien méritée lorsque bing ! un courriel furieux et comminatoire d’un correspondant qui avait sans doute mal digéré son repas dominical me somma de répondre toutes affaires cessantes à ses questions tourmentées. Et voilà un dimanche gâché.
    Rien de plus banal, direz-vous. Ce genre d’incidents arrive par millions sur la toile et se produit 4,5, 10 fois dans une journée de travail. Mais doit-on accepter de se laisser pourrir la vie par l’aigreur de ses chefs, de ses collègues, de ses relations sans réagir ? Le courriel, qui a une capacité illimitée de se transformer en pourriel même avec les meilleures intentions du monde, inquiète sérieusement les administrations et les entreprises qui commencent à édicter des règlements pour protéger leurs employés en dehors de leur temps de travail.
    Et la question se pose : faut-il réglementer l’usage du courriel et délivrer, comme pour la pêche et la conduite automobile, des permis d’emailer ? C’est en tout cas ce que suggère Fernando Lagrana, haut-fonctionnaire de l’UIT et enseignant à l’Université Webster de Genève, dans la thèse qu’il vient de publier à Grenoble.

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