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Avant tout, votons Genecand

La campagne pour les élections nationales arrive enfin à son terme. La dernière ligne droite est en vue et il importe que Benoit Genecand monte sur le podium.
A cause de ses qualités bien sûr, libéral mais humaniste, de droite mais sensible à la détresse des réfugiés, proche de l’économie mais à l’écoute des citoyens de base. Mais aussi parce qu’il est important que le canton soit représenté à Berne de façon équilibrée. En présentant un seul et unique candidat au deuxième tour, l’Entente montre qu’elle n’est ni arrogante ni totalitaire, au contraire des deux autres listes qui prétendent incarner l’ensemble de la population genevoise alors qu’elles ne représentent chacune qu’un tiers des électeurs/trices. Si l’ensemble des forces de gauche a sans doute droit à un siège, il est tout aussi légitime que le centre-droit ait aussi le sien. Cela ne peut que donner de la force à la voix de Genève à Berne.
La seconde raison, peu évoquée, est que l’Entente doit absolument conserver le leadership de la droite à Genève. De fait, la manœuvre de l’auto-proclamée « nouvelle force » est claire : ses deux ténors ne concourent pas pour gagner mais pour diviser la droite en vue des élections de 2019. Il est probable que le prétendu retrait d’Eric Stauffer au soir du premier tour n’était qu’un artifice pour faire croire à une alliance des droites que l’on savait impossible en 2015, à cause des divergences sur le vote du 9 février 2014 et les bilatérales et des engagements pris avant le premier tour.
Ce qui est en cause dimanche prochain, et c’est important pour l’avenir du canton, c’est le leadership de la droite genevoise. Le but du tandem Nidegger-Stauffer, c’est de passer devant Genecand au deuxième tour afin de bousculer ce leadership qui revient au PLR, premier parti du canton, et de faire éclater l’Entente lors des prochaines élections en faisant pression sur les forces centripètes du PLR pour qu’elles lâchent le PDC au profit de l’UDC.
Nous ne devons pas nous prêter à ces manœuvres politiciennes qui ne feront qu’aviver les tensions et ne résoudront aucun des problèmes de Genève. Et qui, de plus, compromettront les chances de succès des deux partis du centre-droit, qui progressent de concert à toutes les élections depuis 2013.

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