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Genève, microcosme des tensions de la planète

La guerre du Yémen, entre rebelles houthis et représentants du gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite, fait rage jusqu’à Genève. Lundi, à l’initiative de l’Arab British Centre for Strategic Studies & Devlopment, l’actuel vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères, les ambassadeurs à Londres et Genève et plusieurs anciens ministres ont dénoncé « la situation catastrophique causée par l’alliance impie des Saleh-Houthis et leur coup de force contre le gouvernement démocratiquement élu. » Et de l’autre côté, Human Rights Watch appelait les Nations Unies à constituer une commission d’enquête sur les crimes de guerre. Il y a de quoi faire sachant que les bombardements ont détruit la quasi-totalité des hôpitaux et dispensaires, provoquant une épidémie de choléra sans précédent...

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→Le conflit entre le Qatar et ses voisins rebondit aussi jusqu’à Genève. La semaine dernière, l’Arab Federation for Human Rights établie à Genève attaquait le Qatar à propos de la Coupe du monde de foot en 2022, qualifiée de « honte mondiale » à cause des mauvais traitements infligés aux travailleurs immigrés et de toutes sortes de violations supposées des droits de l’Homme. A quoi le Qatar, en butte à l’hostilité de ses voisins depuis quelques mois, rétorque, avec l’aide du Centre indépendant de recherches et d’initiatives pour le dialogue (CIRID), lui aussi établi à Genève, en organisant une table ronde aujourd’hui à l’ONU sur le thème de « la crise des médias du Moyen-Orient : menaces, violence et censure. » Le même jeu se joue à l’échelle planétaire entre Etats-Unis, Russie, Chine, Syrie ou Iran, dont les gouvernements et les ONG se jettent les violations mutuelles des droits de l’Homme à la figure. A chacun de tirer les conclusions qui s’imposent…

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