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Dur, dur d’être un candidat 0 carbone !

2e étape : Versoix-Céligny-Collex-Bossy
Je ne vote pas, ça ne sert à rien, les politiciens mentent tout le temps ! Voilà ce qu’on entend très souvent quand on bat le pavé pour faire campagne. Sauf que les gens apprécient que vous fassiez l’effort de venir vers eux à pied.
Le dialogue qui se noue devient dès lors beaucoup plus fructueux. Ce qui est plus dur en revanche, c’est de faire coller votre démarche à vos principes. Quand on prétend sauver la planète (ou plus modestement contribuer à), gare à ne pas être pris en flagrant délit de contradiction.
Or, au cours de cette deuxième étape, je dois avouer avoir commis une petite infraction à la règle du tout à pied : parti pour Versoix en tram et en train hier matin, j’ai zappé la marche en terres vaudoises pour me rendre dans la patrie du théologien Olivier Fatio. Pas question de faire le tour du canton et de biffer les 787 Célignotes de ma liste ! Ni de faire l’impasse sur le vieux cimetière de Céligny, le plus beau du canton, qui abrite en pleine forêt les tombes de Richard Burton et d’Ernst Schmidheiny, celui qui m’avait octroyé une bourse d’étude en Amérique latine voici 35 ans…
Mais de là à faire 20 kilomètres aller-retour à pied, c’était trop pour mes modestes jambes. A l’aller, j’ai donc accepté un co-voiturage de Mies au Château de Bossey (où j’étais invité à déjeuner) et au retour sur Collex, j’ai emprunté les transports publics nyonnais, les CFF et les TPG. On me pardonnera donc car la faute me semble vénielle.

Cette petite escapade sur la Côte vaudoise m’a d’ailleurs permis de constater que les transports en commun marchent très bien. Le maillage du territoire est un peu baroque avec tous ces moyens de transports différents mais en fin de compte très efficace. Dont acte.
Ce qui m’a frappé dans les communes visitées aujourd’hui ? La césure entre l’univers urbain et périurbain et la campagne. A Céligny comme à Collex-Bossy, on vit sur autre planète : du calme, de la verdure, des vignes, des fermes et des vieilles demeures patrimoniales. Pas de chantiers, de trafic, de béton, d’avions en rase-mottes, de concentrations humaines, de zones d’habitat densifiées. De la vue, de l’air, du vent dans les arbres à la place des vapeurs de kérosène et du bruit des engins de chantier et des camions de livraison.
Il n’y a pas dire, ça fait du bien, beaucoup de bien même ! De quoi se gonfler d’énergie pour arpenter aujourd’hui les trottoirs de trois des communes les plus actives et les plus denses du Genevois : Le Grand-Saconnex, Meyrin et Vernier.

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