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Une bouteille de gamay bien méritée à Aïre

3e étape : Grand-Saconnex-Meyrin-Vernier
Départ sous les gouttes pour une grosse journée de marche. Le Grand-Saconnex, le quartier du Pommier, les Avanchets, Meyrin centre et Meyrin village, la zone industrielle de la Zimeysa, Vernier centre, Le Lignon et Aïre : 17 kilomètres de ville dense, avec des quartiers sympathiques mais aussi beaucoup de zones industrielles et de routes ingrates pour le piéton !
Remonter la route de Meyrin sous la pluie et descendre celle de Vernier le long des camions exigent une sérieuse motivation.
Mais la chaleur des gens rencontrés fait tout passer. Beaucoup ne veulent pas entendre parler de politique. Les affaires, le cynisme, l’impression que « ça ne sert à rien » et que les politiciens mentent, les découragent. Mais quand on fait l’effort de venir vers eux et qu’on leur explique faire le tour du canton à pied comme candidat, on vous regarde d’un autre oeil. Celui-là au moins mouille sa chemise !

Et puis il y a les petits hasards qui font bien les choses. Au Pommier, c’est une ancienne connaissance d’écurie avec qui on peut parler chevaux en liberté et stabulation. Aux Avanchets, c’est une longue discussion avec une dame handicapée qui rentre des courses avec son fils. A Meyrin, c’est un café amical chez Séverine et Alban, plus vus depuis longtemps et rencontrés par hasard avec leurs trois enfants devant chez eux. Et à Aïre, en fin de journée, c’est une bonne bouteille de gamay du Château de Collex éclusée dans le carnotzet de l’ami Jean-Claude.
A 20h, dans le bus qui me ramène du Lignon à Bel-Air à travers des quartiers pas revus depuis longtemps, je suis tout seul avec le chauffeur. Mais l’humeur est à la jubilation ! Genève, au fond, se laisse vivre avec bonheur.

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