Bain de foule aux Palettes et à Onex
4e étape du tour des communes genevoises : Carouge-Plan-les-Ouates-Lancy-Onex-Bernex-Confignon
Après une petite pause jeudi - il faut bien travailler ! – j’ai repris mon tour des communes genevoises à pied hier avec un menu copieux : pas moins de 6 communes à visiter, plus un défilé à la manif des jeunes pour le climat en milieu d’après-midi.
En début de matinée, le centre de Carouge est encore calme. Un trio d’électeurs MCG est attablé à une terrasse de café. Pas terrible pour le candidat Planète bleue même si la conversation s’engage sur un mode convivial. Devant la Mairie, deux pompiers prennent la photo, très amicaux. Ca s’anime une fois arrivé aux Tours. Beaucoup de monde, et j’ai vite fait d’écouler quelques centaines de flyers dans les allées qu’on m’ouvre généreusement.
La route vers les Palettes est en revanche moins agréable, avec le soleil qui tape et le trafic. Par bonheur, l’atmosphère de l’Etoile-Palettes est très requinquante : je n’y étais plus revenu depuis mes années d’étudiant voici 40 ans. On pose de nouvelles boites aux lettres et toute une foule bariolée va et vient dans la bonne humeur. Pas sûr que la densité d’électrices et d’électeurs soit au rendez-vous mais ç’est très plaisant.
Je reviens sur la route de Saint-Julien pour gagner la mairie de Plan-les-Ouates et prendre la photo qui atteste mon passage, avant de bifurquer sur les Voirets – le premier cycle où j’ai enseigné – et revenir sur Lancy. La mairie est en réfection mais les abords sont charmants. Je passe par hasard devant la Maison Thévenoz, qui se trouve être la maison natale de Nicolas Bouvier, avec qui j’ai travaillé six ans entre 1983 et 1989. Des Tours de Carouge, où il avait alors son bureau, à sa maison natale, j’ai remonté le cours de sa vie en trois heures !
La fin de l’après-midi est consacrée à la boucle Onex-Bernex-Confignon. A Onex, c’est à nouveau un bain de foule sympathique, les enfants rentrent de l’école, les mamans des commissions et les parents du travail. Un petit garçon africain m’ouvre les portes avec entrain. Il est tout content de m’aider. Un vieux monsieur se plaint de sa cataracte, il perd la vue et on ne veut pas l’’opérer. Plus loin, c’est un ancien policier qui vit entre la rue et les hôtels miteux suite à un divorce qui s’est mal passé. Il en a gros sur la patate…
A Bernex et Confignon, on change d’atmosphère. Les immeubles sont plus cossus, les villas plus nombreuses et les échanges moins dramatiques… A 18h30, mon sac à dos est vide, les 1500 flyers ont été avalés par les boites aux lettres et je sens les 17 kilomètres d’asphalte du jour dans les jambes. Il est temps de rentrer.