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Multilatéralisme vs nations et tribus

Conclusion provisoire : il n’y a pas de multilatéralisme qui tienne sans nations qui se respectent les unes les autres.
Un second problème est apparu plus récemment, la tendance au tribalisme. Jusqu’ici, on croyait que le tribalisme était un mal spécifiquement africain, né de la colonisation et aggravé par les erreurs de la décolonisation. Un problème ethnique de régions sous-développées ou excentrées comme les Balkans. Ce n’est plus le cas depuis que les pays occidentaux ont sombré dans le gouffre des revendications minoritaires, qui s’étalent désormais à la une des journaux. Chaque minorité, chaque groupe ou groupuscule réclame à la majorité silencieuse une reconnaissance de son statut et de ses droits de genre, de confession, de couleur, dans une spirale qui semble sans fin. Cette marche des vieilles démocraties républicaines vers l’atomisation est accentuée par les médias sociaux et le développement des chaines radio et TV qui ne sont désormais plus des médias de masse s’adressant à un large public, mais des micro-médias qui ne s’adressent plus qu’à des publics très restreints, qu’ils contribuent à isoler du reste de la société et à radicaliser. Chaque groupuscule et bientôt chaque individu aura sa chaine Youtube.
De cet ennemi du multilatéralisme, on ne parle jamais parce qu’il va à l’encontre de l’idée reçue selon laquelle toute minorité est bonne par définition. Il serait pourtant urgent de s’en préoccuper.

Conclusion provisoire : il n’y a pas de multilatéralisme qui tienne sans nations qui se respectent les unes les autres.
Un second problème est apparu plus récemment, la tendance au tribalisme. Jusqu’ici, on croyait que le tribalisme était un mal spécifiquement africain, né de la colonisation et aggravé par les erreurs de la décolonisation. Un problème ethnique de régions sous-développées ou excentrées comme les Balkans. Ce n’est plus le cas depuis que les pays occidentaux ont sombré dans le gouffre des revendications minoritaires, qui s’étalent désormais à la une des journaux. Chaque minorité, chaque groupe ou groupuscule réclame à la majorité silencieuse une reconnaissance de son statut et de ses droits de genre, de confession, de couleur, dans une spirale qui semble sans fin. Cette marche des vieilles démocraties républicaines vers l’atomisation est accentuée par les médias sociaux et le développement des chaines radio et TV qui ne sont désormais plus des médias de masse s’adressant à un large public, mais des micro-médias qui ne s’adressent plus qu’à des publics très restreints, qu’ils contribuent à isoler du reste de la société et à radicaliser. Chaque groupuscule et bientôt chaque individu aura sa chaine Youtube.
De cet ennemi du multilatéralisme, on ne parle jamais parce qu’il va à l’encontre de l’idée reçue selon laquelle toute minorité est bonne par définition. Il serait pourtant urgent de s’en préoccuper.

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