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Tous à l’ONU les 5 et 6 juin

On ne le répétera jamais assez, la Genève internationale c’est 200 ambassadeurs, 30 organisations internationales, 300 ONG, 35 000 emplois et 5 milliards de francs de contribution annuelle au produit cantonal brut. C’est donc du solide, du crédible, du tangible.

Mais la Genève internationale, c’est bien plus que cela : c’est le creuset dans lequel s’élaborent les règles de la gouvernance sociale, commerciale, sanitaire, humanitaire, climatique, technique et militaire de la planète. C’est le cœur de la diplomatie multilatérale ou, si l’on veut adopter le jargon des politologues anglo-saxons, l’un des deux ou trois centres mondiaux du « soft power ». Pour Genève, cette vocation est encore plus déterminante car c’est elle qui lui assure sa réputation internationale et fait que la plupart des sept milliards d’êtres humains savent à peu près où la situer sur la carte du monde.

C’est pour découvrir quelques-unes des facettes multiples mais pas toujours connues de la Genève internationale que l’Office des Nations Unies à Genève, l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), le bureau régional du Programme des Nations Unies pour l’Environnement et le Bureau international pour la Paix (BIP) ont organisé, avec l’aide de la Confédération, du canton et d’organisations locales comme la Fondation pour Genève, l’association Agir et Mandat international, un week-end portes ouvertes, le premier depuis l’année 2000.

L’idée est de coller à l’actualité puisque le samedi 5 juin tombe sur la Journée mondiale de l’environnement et le dimanche 6 juin sur le centenaire du Prix Nobel de la Paix attribué au BIP. La biodiversité sous tous ses aspects sera à l’honneur pendant toute la journée du samedi tandis qu’une exposition photos (« Making Peace ») racontera, aux abords du Quai Wilson, les efforts déployés tout au long du XXe siècle ravagé par les guerres par les défenseurs de la paix et par les ONG impliquées dans le mouvement pacifiste. Des débats, des tables rondes, des films, des expositions, des concerts et des jeux animeront les deux journées.

Comme l’a rappelé la célèbre primatologue Jane Goodall lors de son passage à Genève la semaine dernière dans le cadre des Rendez-vous mondiaux de Genève, l’année de la biodiversité est une occasion de tirer la sonnette d’alarme : « J’ai honte de ce qu’on fait subir à notre planète et un découplage de l’homme et de son mode de vie matérialiste devient une nécessité vitale » a martelé l’amie des chimpanzés.

C’est également sous le signe de la biodiversité que l’OMPI a ouvert ses portes. Les visiteurs pourront découvrir les éléments fondamentaux de la propriété intellectuelle – brevets, marques, dessins et modèles, indications géographiques et droit d’auteur, pour n’en citer que quelques uns – et comment la propriété intellectuelle œuvre à la promotion de l’innovation et de la créativité. La preuve par l’exemple avec une exposition sur les appellations d’origine suisse, de projets photovoltaïques de l’entreprise Du Pont ou de purification d’eau par l’énergie éolienne.

Enfin, pour marquer son engagement en faveur de la Genève internationale, le Grand Conseil a décidé de se joindre à cet événement en organisant son traditionnel dîner-rencontre annuel avec les internationaux dans la soirée du 4 juin au Musée de l’Ariana, qui accueillera pour l’occasion près de 200 ambassadeurs et patrons d’organisations internationales et les représentants des autorités genevoises, vaudoises et françaises.

L’an dernier, l’ouverture des portes de  l’OMC avait attiré la foule. Les journées de l’année 2000 avaient même réussi à attirer les Alémaniques. Donc, toutes et tous sur la Place des Nations le week-end prochain!

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