Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • En campagne avec le maire de Lyon à Russin !

    5e étape du tour des communes genevoises : Satigny – Allondon – Dardagny – Russin – La Plaine
    Plus les jours passent et plus je me félicite d’avoir saisi l’occasion de cette campagne électorale pour faire ce tour des communes genevoises. On devrait d’ailleurs rendre cet exercice obligatoire pour tous les candidats. Non seulement, c’est bon pour la santé et ça fait baisser les coûts de l’assurance maladie, mais en plus on découvre plein de coins nouveaux et de gens agréables. Beaucoup plus drôle que de se marcher sur les pieds dans les Rues Basses et d’arpenter les Marchés de Rive et de Carouge le samedi matin !
    Car en dehors de ces lieux battus et rebattus, c’est le désert des Tartares. En une semaine je n’ai pas rencontré un/e seul/e candidat/e. Les quartiers populaires sont désertés, tout comme les communes de la campagne. J’en vois en revanche beaucoup dans les boites aux lettres, où la concurrence est très forte. Pour glisser mon flyer lundi, j’ai dû me battre contre le journal des socialistes, mardi contre celui du MCG. Mercredi, c’était Céline Amaudruz qui remplissait les cases.
    Ils ne savent pas ce qu’ils manquent, mes collègues-concurrents, parce que la balade vaut vraiment le coup. Samedi, par un temps magnifique, c’était la totale : le Mandement est sans aucun doute un des plus beaux coins du canton, sinon le plus beau. Entre les effluves de cuve qui montent des caves, les grappes qui pendent aux ceps, le soleil qui brille entre les arbres du Chemin du Paradis, l’Allondon qui coule paresseusement au fond de son lit, peut-on rêver mieux ?

    Lire la suite

  • Bain de foule aux Palettes et à Onex

    4e étape du tour des communes genevoises : Carouge-Plan-les-Ouates-Lancy-Onex-Bernex-Confignon
    Après une petite pause jeudi - il faut bien travailler ! – j’ai repris mon tour des communes genevoises à pied hier avec un menu copieux : pas moins de 6 communes à visiter, plus un défilé à la manif des jeunes pour le climat en milieu d’après-midi.
    En début de matinée, le centre de Carouge est encore calme. Un trio d’électeurs MCG est attablé à une terrasse de café. Pas terrible pour le candidat Planète bleue même si la conversation s’engage sur un mode convivial. Devant la Mairie, deux pompiers prennent la photo, très amicaux. Ca s’anime une fois arrivé aux Tours. Beaucoup de monde, et j’ai vite fait d’écouler quelques centaines de flyers dans les allées qu’on m’ouvre généreusement.
    La route vers les Palettes est en revanche moins agréable, avec le soleil qui tape et le trafic. Par bonheur, l’atmosphère de l’Etoile-Palettes est très requinquante : je n’y étais plus revenu depuis mes années d’étudiant voici 40 ans. On pose de nouvelles boites aux lettres et toute une foule bariolée va et vient dans la bonne humeur. Pas sûr que la densité d’électrices et d’électeurs soit au rendez-vous mais ç’est très plaisant.
    Je reviens sur la route de Saint-Julien pour gagner la mairie de Plan-les-Ouates et prendre la photo qui atteste mon passage, avant de bifurquer sur les Voirets – le premier cycle où j’ai enseigné – et revenir sur Lancy. La mairie est en réfection mais les abords sont charmants. Je passe par hasard devant la Maison Thévenoz, qui se trouve être la maison natale de Nicolas Bouvier, avec qui j’ai travaillé six ans entre 1983 et 1989. Des Tours de Carouge, où il avait alors son bureau, à sa maison natale, j’ai remonté le cours de sa vie en trois heures !

    Lire la suite

  • Une bouteille de gamay bien méritée à Aïre

    3e étape : Grand-Saconnex-Meyrin-Vernier
    Départ sous les gouttes pour une grosse journée de marche. Le Grand-Saconnex, le quartier du Pommier, les Avanchets, Meyrin centre et Meyrin village, la zone industrielle de la Zimeysa, Vernier centre, Le Lignon et Aïre : 17 kilomètres de ville dense, avec des quartiers sympathiques mais aussi beaucoup de zones industrielles et de routes ingrates pour le piéton !
    Remonter la route de Meyrin sous la pluie et descendre celle de Vernier le long des camions exigent une sérieuse motivation.
    Mais la chaleur des gens rencontrés fait tout passer. Beaucoup ne veulent pas entendre parler de politique. Les affaires, le cynisme, l’impression que « ça ne sert à rien » et que les politiciens mentent, les découragent. Mais quand on fait l’effort de venir vers eux et qu’on leur explique faire le tour du canton à pied comme candidat, on vous regarde d’un autre oeil. Celui-là au moins mouille sa chemise !

    Lire la suite