Veyrier-Etrembières sans frontières
Messieurs les Maires,
Monsieur le Député et Monsieur le Sénateur de Haute-Savoie,
Mesdames et Messieurs les maires-adjoints, les conseillers administratifs et les élus municipaux,
Chers amis,
Avant toute chose, j’aimerais vous remercier de m’avoir invité à l’inauguration de la manifestation « Veyrier-Etrembières sans frontières ». Tout à l’heure, de façon très symbolique, nous avons coupé le ruban qui marquait la frontière entre Genève et la Haute-Savoie, entre la Suisse et la France. Ce geste, mieux que mille discours, abolit la frontière qui nous a trop longtemps séparés.
Si nous voulons abolir la frontière, ce n’est pas pour gommer toute différence entre Savoyards et Genevois – l’histoire nous a faits différents et c’est aujourd’hui une chance bien davantage qu’un handicap, sinon que deviendrait notre belle fête de l’Escalade et pourquoi nos amis français fêteraient-ils les 150e anniversaire du rattachement de la Savoie à la République française ? Mais c’est parce que nous voulons construire ensemble une région à taille humaine, une région qui existe dans l’espace francophone et qui trouve sa place dans l’espace européen.
Il est emblématique aussi parce qu’il vient de la base, des communes, qui constituent dans nos deux pays le premier noyau de la participation citoyenne à la vie démocratique. Une région se construit par le bas et ne se décrète pas dans les cabinets ni dans les capitales, ce qu’il faut parfois rappeler aux pouvoirs centraux, pas toujours attentifs aux besoins des provinces, et parfois mêmes soupçonneux quand celles-ci prennent des initiatives. Je tiens donc à remercier les communes de Veyrier et d’Etrembières qui ont décidé, ce soir, de montrer concrètement la voie à suivre pour construire ensemble notre région, en organisant plus de 70 manifestations en 15 jours.