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Planète bleue - Page 24

  • Les dessous peu reluisants de la RTS/SS

    La Suisse romande a été sous le choc en découvrant « l’affaire Darius » dans l’enquête du Temps samedi dernier. Comme tout le monde, j’ai été sidéré de voir révélés les petits vices cachés de notre star locale. La création de profils fictifs sur Facebook pour séduire de jeunes hommes n’est pas très RTS compatible, mais compte tenu que tout cela a eu lieu entre adultes ou jeunes adultes consentants, je n’y ai pas vu de quoi brûler notre ex-icône TV sur le bûcher que Calvin avait jadis réservé à Michel Servet pour des raisons d’ailleurs assez similaires.

    J’ai en revanche été désagréablement surpris par le sort réservé aux deux cadres mentionnés dans l’enquête, dont non seulement on préservait l’anonymat, alors que celui de Darius était jeté en pâture au public, mais que l’on récompensait par une promotion en guise de sanction à leurs pendables agissements !

    Pourquoi ménager ces deux personnes ainsi que leur hiérarchie, qui avait non seulement étouffé le scandale mais humilié les victimes en récompensant les présumés harceleurs par des nominations/mutations avantageuses ?

    Depuis lors, les papiers qui ont suivi et les diverses réactions ont permis de mieux cerner les manquements de la direction, qui devra également répondre aux questions des parlementaires et aux commissions d’enquête que l’on nous a promises.

    Car il est inexplicable que le dénommé « Robert » ait pu être recasé à Berne, dans l’entourage du patron de la SSR, comme responsable de Mission B, un poste grassement rémunéré par la redevance, où il s’occupe de planter des graines de luzerne dans les alpages suisses (voir l’émission de la RTS du 20 juin 2020). On croit rêver ! La SSR qui a pour mission de fournir des émissions radio et TV au peuple suisse recycle ses cadres mobbeurs en semeurs de luzerne !

    Quant au dénommé « Georges », il cacherait en fait une double identité selon plusieurs sources internes, deux cadres se retrouvant derrière ce prénom d’emprunt. L’enquête l’établira. Quoiqu’il en soit, deux de ces hommes travaillaient dans l’entourage proche du rédacteur en chef de l’Actualité, Bernard Rappaz, en fonction depuis 2009.

    Autre fait troublant, selon un témoignage en provenance de Lausanne, un cas similaire s’est produit il y a quelque temps à la radio, dont l’un des cadres, après avoir mobbé un journaliste, s’est vu lui aussi promu à un poste de direction en lieu et place de l’avertissement ou du licenciement qu’il aurait dû recevoir !

    Les poches de la SSR semblent être tellement bien garnies que l’exfiltration par le haut des cadres défaillants, en lieu et place des sanctions, semble être une tradition bien ancrée. Et de nous assurer qu’il n’y a pas de placards dorés à la SSR !

     

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  • Accrochez-vous, ça va tanguer !

    Pendant que l’Amérique et le reste du monde sont suspendus à la demi-victoire de Joe Biden et des démocrates, et à tout ce qu’elle va signifier d’incertitude, de turbulences dans les années qui viennent, la Suisse et l’Europe, elles, continuent à vivre dans la panique du Covid.

    Ces jours-ci, on s’amuse à qui confinera le plus et le mieux, chaque canton cherchant à remporter la palme de la fermeture la plus sévère, sans attendre les résultats des mesures précédentes. Partout s’élèvent les voix de médecins apeurés et des thuriféraires du nouvel ordre sanitaire tandis que les restaurateurs, commerçants, hôteliers, autocaristes, comédiens et gérants de cinéma voient arriver la faillite le ventre noué.

    On les comprend ! Ils n’ont pas, eux, de salaires assurés dans la fonction publique ou garantis par la Lamal. Ce matin, ma fille, qui s’était présentée aux urgences parce qu’elle avait de la peine à respirer à cause d’antibiotiques délivrés à l’aveugle, a reçu la facture : 1700 francs pour être restée en observation de 16 heures à minuit pour deux heures d’examen à gros renforts de technologie afin de pouvoir facturer un maximum… On panique pour recevoir les patients, mais pas pour faire les factures, apparemment.

    Une chose est certaine, le monde d’après ne sera pas comme celui d’avant, il sera bien pire.

    Il faudra en tout cas se poser une série de questions qui feront mal.

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  • Et enfin vint la deuxième vague tant attendue 

    On l’annonçait depuis juin, on l’attendait, on l’espérait même, et enfin elle vint, la fameuse deuxième vague. Il fallait voir avec quelle gourmandise les apôtres du désastre, les jouisseurs de la catastrophe, les prophètes du malheur ont pu se délecter en voyant enfin les courbes des « contaminations » prendre l’ascenseur.

    Certes, la courbe des hospitalisations en soins intensifs, et celle des décès (mais on ne s’en plaindra pas), restent encore désespérément poussives. Mais qui sait, avec un peu de chance, elles finiront par bouger elles aussi.

    Car il ne faudrait tout de même pas que les « complotistes », les « coronasceptiques », les rebelles du masque et du confinement, ou simplement les citoyennes et les citoyens qui posent des questions sur la gestion de cette crise et la prise du pouvoir par une nouvelle classe d’experts sanitaires et de politiciens ravis de pouvoir à nouveau serrer la vis à la population et justifier l’état d’urgence, puissent avoir raison.

    Il s’en est fallu d’un cheveu !

    Or donc nous voici à nouveau à deux doigts du confinement. On risque d’entrer dans ce nouvel hiver comme on était sorti du précédent, avec la trouille au ventre, les délateurs debout derrière leurs rideaux, les justiciers du net et des médias prêts à dégainer leurs tweets et leurs statistiques vengeurs contre les potentiels hérétiques.

    Préparons les bûchers, on trouvera bien des victimes à immoler.

    J’exagère ? A peine.

     

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