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Planète bleue - Page 38

  • Et 20 derniers kilomètres pour terminer en beauté

    11e et dernière étape du tour des communes genevoises : Meinier – Corsier – Anières – Collonge-Bellerive – Vésenaz – La Capite – Frontenex – Eaux-Vives
    Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Aujourd’hui jeudi, parcours tout en douceur pour rattraper les kilomètres de marche qui me manquaient entre Meinier et Anières et boucler la boucle en rentrant à la maison à pied par les routes d’Hermance, de La Capite et de Frontenex.
    Rien à signaler si ce n’est, à 15h30, le dernier selfie devant la mairie de la 45e et dernière commune de ce périple électoral à travers le canton de Genève, celle de Collonge-Bellerive.
    Pas vraiment fâché d’avoir pu terminer cette marche électorale en parfaite condition physique et morale et très content d’avoir réalisé une promesse électorale avant même que l’élection ait eu lieu. Vous me pardonnerez de ne pas résister pas au plaisir de quelques chiffres : 215 kilomètres parcourus à pied, une centaine en transports publics pour rentrer à la maison le soir, 295 000 pas, 45 communes traversées, 9500 flyers distribués, quelques décis de bon vin genevois ingurgités et deux grosses ampoules en voie de résorption. Le bilan carbone et le bilan physique sont bons, Si l’élection avait lieu sur ces critères, je ne craindrais aucune concurrence. Mais ce n’est pas le cas hélas ! Comme on dit dans ces cas-là, l’important c’est de participer.
    En attendant de voir le nombre de suffrages récoltés, je vous donne rendez-vous ce soir 11 octobre à la galerie D10 à l’angle Bd helvétique/rue Ami-Lullin pour fêter la fin de cette campagne de marche et le 20 octobre pour la fête finale, quel que soit le résultat… Venez nombreux.

  • Pluie battante avant le sourire d’Hermance

    10e étape du tour des communes genevoises : Lullier – Jussy – Gy – Meinier – Corsier - Hermance
    Après autre jours de pause pour soigner mes cloques, je reprends la route, pour les deux dernières étapes, là où je l’avais laissée, à Presinge. Si mes pieds vont mieux, aujourd’hui, c’est le ciel qui est dérangé. De grosses gouttes tombent dès l’arrêt de bus de Lullier, puis une pluie fine et enfin une pluie battante.
    Mais la campagne genevoise a ses charmes, même sous la pluie. A condition d’éviter les éclaboussures des voitures de frontaliers qui vous frôlent à toute vitesse ! Le hameau de Lullier est charmant et il y a même de la douceur et de la nostalgie dans l’air. A Jussy, un pèlerinage à la mairie, où je me suis marié il y a 27 ans, s’impose. Elle a été entièrement rénovée et la secrétaire communale fait également office de buraliste postale. Petite café à l’auberge, qui a perdu sa terrasse depuis mon repas de noces, mais est restée très accueillante.
    La pluie redouble d’intensité et la route vers Gy s’annonce pénible. Pas question de distribuer des papillons dans ces conditions. A Gy, où je n’étais pas revenu après mon discours du Premier Août en 2017, pas question de musarder non plus. Dommage, le village est absolument attachant.
    C’est donc tout mouillé malgré mon équipement que j’arrive vers 13h au restaurant du Tilleul à Meinier, où je suis accueilli par Jean-Paul, sa femme Véronique et leur ami Jean-Marc. Ils sont tous natifs ou résidents du coin et rien de ce qui concerne Gy, Meinier, Corsier, Anières ou Hermance ne leur est étranger. La conversation va donc bon train. Ça fait du bien d’être au chaud, devant une bonne bouteille et de bavarder avec des amis.
    Vers 14h30, la pluie s’arrête et nous faisons le tour des boites aux lettres du village avec Jean-Paul. Avec un arrêt au Coin meinyte, petit estaminet fort sympathique tenu par un ancien informaticien tessinois. Discussion au bar avec Philippe Desbiolles, dont la famille élève 300 têtes de bétail en bio. On parle élevage, culture, vigne, production bio… Bonne nouvelle, la relève est au rendez-vous : la jeune génération, ouverte aux nouvelles méthodes, est prête à prendre le relais.

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  • Clopin-clopant entre les Porsche Cayenne

    9e étape du tour des communes genevoises : Thônex – Puplinge – Presinge – Choulex – Vandoeuvres - Cologny
    Aujourd’hui, plus d’arrêts bistrot ni de pause pour les caméras de la RTS : c’est la journée cloques et boiteries.
    Parti le matin de Thônex, tout s’annonçait pourtant au mieux. Au café de départ, je fais la connaissance d’un hôtelier-restaurateur de Chancy qui a longtemps travaillé en Afrique et qui a notamment géré l’hôtel d’Ouagadougou à l’époque où l’ancien patron de la Poste Jean-Noël Rey et le député valaisan Georgie Lamon ont trouvé l’a mort dans l’attentat islamiste de janvier 2016.
    Mais très vite, la route qui mène à Puplinge devient pénible, à cause du bruit, du trafic et des chantiers. 3 kilomètres d’enfer. A l’entrée du village, je croise par bonheur mon ancien collègue député Jean-Claude Dessuet, 90 vaches et dernier paysan-résistant au tout-béton urbain qui menace de le submerger. Pas question d’abandonner les terres qui font vivre sa famille. Bravo !
    La petite route qui serpente entre les champs jusqu’à Presinge est en revanche très agréable. Mais il fait chaud et je sens l’implacable goudron sous mes pieds. A Presinge, les auberges sont fermées. Pas question de boire un verre ni de déjeuner. Ni de me faire inviter pour un café chez l’adjoint au maire Patrice Mugny, ancien collègue du Courrier. Il prend le frais en Valais. Idem pour Philippe Schaller, qui vient d’ailleurs de reconstruire le Poney-Club qui a accueilli notre première jument avec un goût très sûr et sans cette ostentation qui est souvent d’usage dans le milieu équestre. Il me faut donc traverser la plaine de la Seymaz le plus vite possible pour arriver à temps au Café des Amis de Choulex, seul établissement à portée de marche dans le coin.
    Je commence à avoir mal à un pied en traversant la Seymaz. J’arrive donc aux Amis clopin-clopant. Coup de chance, trois connaissances viennent de se mettre à table : il y a là Janine Hagmann, ancienne députée, Alain Peyrot, ancien patron de la régie Naef, et Christophe Dulex, candidat au Municipal de Vernier. On rajoute un quatrième couvert et c’est parti pour refaire le monde (un peu) et la République (beaucoup), en éreintant au passage quelques caciques, on ne se refait pas ! La conversation est aussi animée qu’amusante.
    Encore un repas sponsorisé : il va falloir que je l’ajoute aux dons de campagne en nature ! Mais tout a une fin, et je quitte le sympathique trio pour monter vers la mairie et couper sur Vandoeuvres à travers les vignes et les prés du Petit Miolan. Mes pieds ne s’arrangent pas malgré une petite pause à l’ombre d’un grand chêne.

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