ONUG, un bon cru 2014
→L’année 2014 restera dans les annales de l’ONU Genève comme un très bon cru. Pas exceptionnel mais de bonne garde quand même. Sur le plan qualitatif, les réunions au sommet sur l’Ukraine et l’Iran, qui se poursuivent intensivement ces jours, ont donné du tannin et du corps à la cuvée. Et sur le plan quantitatif, les 1550 collaborateurs de l’ONUG (sur un total de 9813 pour l’ensemble du système onusien) ont assuré 9976 meetings, traduit 223 528 pages, accueilli 108 000 visiteurs, tenu 260 conférences de presse, organisé 98 événements culturels et dispensé 715 cours de formation à 9174 participants. Ce qui, on en conviendra, suffit amplement à donner le volume et le velouté. Depuis aujourd’hui, le résultat est même dégustable sur votre tablette en téléchargeant l’application ad hoc.
***
→Si l’année 2014 a battu des records de chaleur, l’année 2015 promet d’être plus chaude encore. Pour les experts du climat en tout cas. C’est à Paris à la fin de l’année que doit se négocier la nouvelle convention sur le climat, sous haute tension après les échecs de ces dernières années. Cela au moment où le Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat, le GIEC, vient de perdre son patron, Rajendra Pachauri, contraint à la démission pour harcèlement. A la fin de l’année, c’est Michel Jarraud, le secrétaire général de l’Organisation mondiale de la météorologie, qui se retirera après douze ans de bons et loyaux services. Quatre candidats sont sur les rangs pour lui succéder.
Quant au GIEC, qui doit faire vite, plusieurs noms ont été avancés: le Belge Jean-Pascal van Ypersele, le Coréen Hoesung Lee et l’Allemand Ottmar Edenhofer. Mais qui sait, le Suisse Thomas Stoker, professeur à l’Université de Berne et auteur de plusieurs rapports remarqués sur le changement climatique, pourrait sortir du lot.
***