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Planète bleue - Page 78

  • 2030, la métropole rêvée

    (Thème de la rencontre organisée par le PDC à Lancy)
    Quelle Genève voulons-nous ? C’est au fond la question qui nous est posée à travers la question "Quelle vision pour Genève en 20130 et comment y arriver?". A mes yeux, cette réponse peut se résumer en cinq points :

    1/nous voulons une Genève plus sûre. L’insécurité mine nos concitoyens mais elle sape aussi les bases de notre économie en pénalisant le commerce et les PME, en semant le doute dans les multinationales et en menaçant la Genève internationale. Rétablir la sécurité, investir dans la police, la justice et les prisons, restaurer l’autorité de l’Etat sont des tâches prioritaires pour les dix ans qui viennent. Nous devons soutenir les efforts de nos magistrats Olivier Jornot, Pierre Maudet et Guillaume Barazzone, en coordination avec les Français, qui connaissent les mêmes problèmes.

    2/nous voulons une Genève plus innovante : la force de Genève, sa seule matière première, c’est sa matière grise, ses cerveaux. Il faut absolument soutenir et développer les investissements dans la formation, à tous les niveaux, de l’apprentissage aux docteurs en neurobiologie. Les efforts pour former les jeunes en rupture et ceux consentis pour former des chercheurs de pointe en biotechnologie ou en finance internationale visent le même but : assurer les emplois de demain. Car il faut savoir que les emplois sont aujourd’hui plus créés par les PME, les biotechs et les start-ups innovatrices que par les grandes entreprises, qui rachètent les petites pour croître.

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  • En route vers la posthumanité

    Les civilisations, comme les espèces, sont mortelles. C’est un truisme. Dès lors la question se pose : qu’y aura-t-il après l’homme ? Ou plus précisément, compte tenu de notre manie irrépressible de vouloir façonner le futur : que faudrait-il qu’il y ait après l’homme ?
    Poser cette question, c’est déjà tirer un trait sur tout ce qui a plus ou moins sous-tendu la grande marche humaine depuis des siècles, à savoir l’humanisme, cette doctrine qui met la personne humaine au centre, sinon au-dessus de tout le reste (la nature et les animaux pour certains, Dieu pour d’autres). S’il n’a pas tout à fait réussi à pacifier l’homme et à l’élever au-dessus de sa condition, l’humanisme est malgré tout à l’origine de remarquables succès : on lui doit la culture, les arts, la science, une certaine éthique à l’égard de lui-même et des autres. Mais tout indique aujourd’hui que l’humanisme traditionnel est arrivé à bout de souffle.
    L’holocauste et d’autres génocides ont fait douter de la capacité de l’homme à respecter la personne humaine. Et la tendance à un matérialisme effréné, qui gomme toute aspiration à la spiritualité et qui méprise les autres catégories du monde vivant, les animaux et les végétaux, met tous les jours en évidence les failles du vieil humanisme. La consommation comme horizon indépassable de la vie humaine, n’est pas un humanisme.

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  • Gouverner un canton, développer une région

    C’était le sujet de la rencontre électorale organisée par le PDC à Collonge-Bellerive jeudi dernier. Qu’est-ce que gouverner un petit territoire dans un monde en crise ? était la question qui m’était posée en particulier. Je vous livre l’essentiel de ma réponse : c’est une question importante pour deux raisons.
    La première, c’est que je suis un fan et un pratiquant de la région depuis 40 ans. J’ai commencé à pratiquer la région à l’âge de 12 ans en venant faire mon collège au Bouveret au bord du lac, puis en passant, à 18 ans, une année à Thonon au Lycée Saint-Joseph pour terminer mon bac, que j’ai passé à Annemasse et à Annecy, avant de m’installer définitivement à Genève il y a 37 ans. Je n’en ai plus bougé, mais j’ai recommencé à pérégriner professionnellement, sur l’autre rive cette fois, puisque j’ai pendulé pendant quatre ans à Lausanne quand j’ai travaillé pour le Magazine Bilan et le Nouveau Quotidien. C’est dire que j’ai arpenté la région franco-valdo-genevoise dans tous les sens. C’est d’ailleurs à Bilan, il y a 20 ans, que nous avons commencé à faire émerger dans la conscience des Genevois la notion de « croissant d’argent lémanique », par opposition au « triangle d’or zurichois », en association avec l’IREC à Lausanne et l’AGEDRI (association genevoise pour le développement des relations interrégionales) à Genève. Avec Paul Gilliand et Pierre Milleret, ancien député et président du Grand Conseil PDC, nous avions d’ailleurs organisé à la Cité universitaire un grand colloque de l’AGEDRI sur ce thème, en 1990, colloque qui avait fait date.

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